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Bourgogne Services à la Personne, entreprise du Creusot autorisée par le Département de Saône-et-Loire, a fait le choix des équipes autonomes pour permettre aux salariés de révéler tout leur potentiel et renforcer la qualité du service aux bénéficiaires.
Sylvie BARTHEL, Présidente de la structure, nous explique les motivations qui ont guidé ce choix et le parcours de mise en place de cette nouvelle organisation.
“Cette nouvelle organisation est synonyme de bénéfices pour tous les acteurs. Les salariés voient leur qualité de vie au travail améliorée grâce à un meilleur équilibre entre vies personnelle et professionnelle, une sectorisation plus efficace, moins d’isolement et un enrichissement des compétences grâce au soutien du collectif et aux collègues qui viennent en aide sur les difficultés rencontrées. À terme, les salariés participeront au recrutement et pourront s’exprimer sur le projet personnalisé du bénéficiaire qu’ils connaissent bien.
Les bénéficiaires profitent d’une meilleure qualité de service car les temps consacrés deux fois par mois à la coordination entre salariés qui interviennent chez une même personne, permettent un meilleur partage des informations et une organisation plus fluide des interventions à domicile. Avec une qualité de vie au travail améliorée pour les salariés et une relation au bénéficiaire plus efficace, l’entreprise trouve aujourd’hui un réel intérêt à cette organisation.
Et en plus, même si les salariés de Bourgogne Services à la Personne sont fidèles à l’entreprise, nous espérons donner envie à d’autres de s’engager dans ces métiers et leur permettre d’intégrer une entreprise qui travaille avec eux et pour eux. “
« La mise en place d’une telle organisation est un travail de longue haleine qui nous a conduit à faire le choix d’être accompagné par le Collectif l’Humain d’abord.
Après trois sessions de deux jours, à Lille, en collaboration avec d’autres structures sur le même parcours que nous, nous avons choisi un prestaire pour nous guider et accompagner le changement. La formation est nécessaire et durant une année, nous sommes suivis deux jours par mois: une journée avec l’encadrement et une journée avec les équipes.
Parallèlement, les équipes et la nouvelle organisation sont définies et chaque salarié bénéficie de 4h de coordination par mois.
A 7 mois du début de la démarche, tout se met en place doucement car il est essentiel que chacun puisse appréhender à sa façon et sans pression ce nouveau cadre de travail.
Aujourd’hui, les sourires de mes salariés prouvent que cette démarche est la bonne. »